Les parties contractantes
reconnaissent la liberté d'opinion ainsi que le droit, aussi bien
pour les salariés que pour les employeurs, d'adhérer librement
et d'appartenir à un syndicat professionnel constitué en vertu
du livre IV, titre 1er, c Code du travail.
L'exercice du droit
syndical est reconnu dans toutes les entreprises, dans les conditions
prévues par les articles L.412-1 et suivants du Code du travail.
I aucun cas, les décisions prises, notamment en ce qui concerne
l'embauchage la répartition du travail, l'avancement, les sanctions
ou le congédiement, ne pourront se fonder sur le fait qu'un salarié
appartient ou n'appartient pas à un syndicat, exerce ou n'exerce
pas un mandat syndical.
Application de
l'article L.132-17 du Code du travail tout salarié d'une entreprise
relevant de la présente convention peut être accrédité par l'organisation
syndicale à laquelle il adhère, pour la représenter aux réunions
de la commission mixte ou des commissions instituées par la convention.
Ces absences justifiées
par remise à l'employeur d'une copie de la lettre convocation
ne sont pas rémunérées par l'employeur, ni les frais de déplacement
pris en charge, sauf application de dispositions prévues par l'accord
d'entreprise ou emploi à la demande de l'intéressé du crédit d'heures
dont il bénéficie éventuellement dans l'entreprise en qualité
de délégué syndical.
Chaque organisation
syndicale siégeant en commission mixte nationale reçoit chaque
année des organisations patronales une allocation forfaitaire
fixée par accord des parties à la convention. Cette allocation
forfaitaire, utilisable par chaque organisation à sa convenance,
dans le but d'indemniser les salariés appelés à représenter dans
le cadre des négociations, est versée globalement par l'Union
des organisations patronales signataires de la convention collective
nationale des gardiens et employés d'immeubles (COPREGE) 51 rue
de Paris 92105 Boulogne Billancourt, dès accord de l'ensemble
des organisations syndicales et, à défaut d'unanimité, à la date
de parution au Journal officiel de l'arrêté d'extension c l'accord
conclu avec une ou plusieurs organisations syndicales.
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